Lorsque notre regard se pose sur les créations de Malika Favre, c’est tout notre imaginaire qui se fait happer par une spirale de couleurs et de motifs. Des aplats francs, revendiqués comme une rencontre entre le Pop Art et l’OpArt, deux disciplines évoquant les années 60. Une sorte de machine à remonter le temps faite de lignes et de contre-formes où la simplicité règne en maîtresse absolue. Ce style illustratif reconnaissable entre mille a permis à Malika de se hisser au rang des visual artist les plus courus du moment. À son compteur : des campagnes pour les plus grandes marques mais aussi – et surtout – des couvertures pour le très respecté New Yorker.

Un rêve devenu réalité pour cette parisienne exilée depuis une dizaine d’années à Londres. Cette ville, la française ne l’avait – à la base – pas choisie. Des études qui se terminent, un stage qui se concrétise et puis la vie, bouillonnante et créative de la capitale anglaise. Séduite, Malika apprivoise sa liberté. Une philosophie qui ne la quittera jamais. Sans trop réfléchir la dessinatrice enchaîne les contrats, les voyage beaucoup surtout. D’escales en escales les collaborations s’enchaînent,son univers s’étoffe. Portée par une conviction intime d’y arriver, Malika voit ses projets s’esquisser doucement. Une possible future installation à Barcelone, une exposition inspirée par le Crazy Horse et ses jeux de lumières graphiques ou encore une collaboration inédite avec la créatrice Alice Balas.

Artwork: © Malika Favre
Artwork: © Malika Favre

SON PARCOURS

Malika Favre est diplômée de l’École nationale supérieure des arts appliqués & des métiers d'art de Paris (ENSAAMA) & du Surrey Institute of Art and Design de Farnham en Grande-Bretagne.Elle vit et travaille à Londres, tout d'abord comme directrice artistique au sein de l'agence de création AirSide,puis chez Unit à partir de 2006.

Son style graphique épuré assez singulier, mêlant Pop Art et Op Art, est mis à contribution par des entreprises telles que Sephora, Le Bon Marché, Penguin Books, des journaux tels que Vogue, The New York Times, The New Yorker, The Sunday Times, ou Vanity Fair, etc.

Elle se voit confier également l'affiche du festival de Jazz de Montreux en 2017. prolongeant une de ses créations pour Penguin, une couverture d'une édition du Kamasutra, elle s'amuse à concevoir un alphabet animé inspiré du Kamasutra, présenté sur internet et au festival art et graphique 2013 de Londres.

Son dessin de Une pour The New Yorker, intitulé « Operating Theatre », esquissant quatre chirurgiennes se penchant sur leur patient,est devenu un signe de ralliement, sur les réseaux sociaux, pour de nombreuses chirurgiennes, aux États-Unis et d’autres pays, désirant affirmer la féminisation d’une profession encore souvent considérée comme « un métier d’homme ».

SON STYLE

Pop, minimaliste, coloré & sexy. Lignes & couleurs réduitent. Simplicité, jeux de formes et contre-formes

Artwork: © Malika Favre
Artwork: © Malika Favre
Artwork: © Malika Favre

SA MÉTHODOLOGIE

Etant isue des arts graphiques, Malika Favre suit une méthodologie de conception bien particulière, qu’elle s’est elle même imposé. Ces 4 petites régles indispensables pour la réalisation de ses oeuvres sont les suivantes :

  • Un élément de vent (une oiseau, cerf-volant, avion..)
  • Un élément vivant (animal ou humain)
  • Un élément naturel (des arbres, plantes, fleurs...)
  • Un élément artificiel (crééer par la main de l’homme ; Batiments, bateaux...)

On retrouve - la plupart du temps - tout ces éléments dans chacunes de ses créations. Grâce a cette méthode, les oeuvres de Malika Favre sont completent & harmonieuses.

#ONTHEDRAW

#ONTHEDRAW
#ONTHEDRAW
#ONTHEDRAW
#ONTHEDRAW
#ONTHEDRAW
#ONTHEDRAW